Depuis quelques années, les circuits courts alimentaires ont le vent en poupe et constituent souvent une porte d’entrée privilégiée des PAT pour tendre vers un développement durable des territoires. En limitant à un le nombre d’intermédiaire entre le producteur et le consommateur comme précisé dans la définition dont s’est doté le Ministère de l’Agriculture en avril 2009, les circuits courts sont aujourd’hui considérés comme une manière de répondre aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux de l’agriculture sur un territoire.

Ainsi, les dernières années ont été le théâtre d’un renforcement des circuits courts existants et d’une diversification des modes de commercialisation en respectant les principes :

Néanmoins, l’absence d’une notion géographique dans la définition des circuits courts ne permettait pas de parler de « relocalisation », limitant ainsi l’impact de ces derniers sur l’économie locale. Ainsi, le développement de filières de proximité pour les circuits courts s’est imposé comme un amendement nécessaire à la définition initiale.

Il en est de même concernant les modes de production qui, à l’origine, n’étaient pas inclus dans la définition des circuits courts. C’est ainsi que l’agriculture biologique a également compléter la définition initiale afin de tendre vers des pratiques agricoles « éco-responsables » et plus encline au respect de l’environnement.

Consulter le document « Alimentation – Les circuits courts de proximité. Les Avis de l’ADEME »


Dernière modification de cet article : 30 août 2024