Ces dernières années, les habitudes de consommation ont largement évolué. De nouveaux comportements d’achat ont progressivement vus le jour, intégrant dorénavant d’autres critères que le coût es comportements d’achat pour tendre vers une vision plus critique, incluant d’autres facteurs que le prix dans ses choix.
Bien qu’encore trop anecdotique, les consommateurs s’intéressent de plus en plus aux conditions de fabrication, d’élevage ou de production et à leurs conséquences sur les différents aspects économiques, sociaux ou environnementaux. L’acte d’achat sort ainsi davantage de son isolat pour questionner son interaction avec son environnement et s’intégrer à un ensemble plus large.
Ceci amène certains.n.es à comparer la consommation à un « acte politique » impliquant la défense d’une certaine vision de la société. On parle ainsi d’un changement de paradigme entre le consommateur et le consom’acteur.
Néanmoins, la récente émergence d’initiatives citoyennes multiples et diverses ont apporté certaines modifications quant à la définition du « consom’acteur » : celui-ci ne se contenterait pas d’être le dernier maillon de la chaîne alimentaire et de consommer de manière « responsable » mais utiliserait son pouvoir de consommation comme un moyen de s’engager dans des projets d’alimentation locale pour réorganiser, en amont, les liens producteurs-consommateurs.
Depuis le début des années 2000, les AMAP ont fait le pari de repenser les liens producteurs-consommateurs autour de relations de confiance, de transparence et de réciprocité :
Dernière modification de cet article : 16 avril 2019