Dans le cadre du plan de relance, la Banque des Territoires a lancé le 28 juin 2021, l’appel à manifestation d’intérêt « Accélérer la transition alimentaire » pour contribuer à la transition vers des systèmes alimentaires durables et résilients. La prochaine relève aura lieu le 1er septembre 2024 et cet AMI est ouvert jusqu’au 31 décembre 2024.

 

Prochaine relève : 2 janvier 2025 !

L’AMI a pour objectif de soutenir la transition de l’ensemble de la chaîne de valeur alimentaire, en finançant des projets à fort impact social, territorial et environnemental notamment ceux issus des dynamiques type Projet Alimentaire de Territoire (PAT) et/ou visant l’atteinte des objectifs de la loi EGALIM.

Pour cela, la Banque des Territoires mobilise ses outils d’investissement en fonds propres et quasi-fonds propres, à travers une enveloppe de 23M€, et pourra également accompagner en ingénierie les projets en amont de son investissement. Cet AMI est ouvert jusqu’à début janvier 2025, les candidatures peuvent être déposées à tout moment et seront désormais relevées tous les deux mois.

L’offre de l’AMI « Accélérer la transition alimentaire »

Un soutien sous forme d’investissement pour renforcer votre haut de bilan :

Les structures sélectionnées pourront bénéficier d’un financement en quasi-fonds propres (sous forme de prêt subordonné) d’un montant de 200 000€ minimum, dans les conditions fixées par la doctrine d’investissement de la Banque des Territoires. Au cas par cas et si leur envergure le justifie, la Banque des Territoires pourra proposer aux entreprises candidates une intervention en fonds propres (prise de participation au capital) pour un montant minimal de 500 000€.

La Banque des Territoires ne propose ni subventions d’investissement ni subventions d’exploitation dans le cadre de cet AMI.

Accompagnement à l’ingénierie de projet :

Les dossiers dont le comité de sélection jugera qu’ils nécessitent un accompagnement à l’ingénierie de projet en amont de son investissement pourront bénéficier d’études (économiques, juridiques, de marché…), réalisées par des cabinets spécialisés sélectionnés et financés par la Banque des Territoires.

Espace de partage et capitalisation :

Un espace de partage dédié aux porteurs de projets sélectionnés est mis en place, dans le but de favoriser les synergies et la capitalisation et de leur proposer des sessions de formation sur des sujets transverses.

Projets et structures éligibles

L’AMI vise à soutenir les projets suivants :

  • Projets de structuration de filières locales (production – transformation/préparation – distribution) ;
  • Outils de transformation territoriaux : légumeries, conserveries, cuisine centrale, etc. ;
  • Plateformes logistiques et de stockage de denrées alimentaires de qualité permettant le déploiement des circuits courts et/ou de proximité;
  • Plateformes de distribution B2B (notamment marchés d’intérêt local et projet visant la restauration collective) ou B2C en circuits courts et/ou de proximité, de produits de qualité ;
  • Production agricole alternative et durable (permaculture, aquaponie,…) inscrite dans une démarche intégrée (de l’amont à l’aval de la chaîne de valeur) à forte valeur sociale ;
  • Projets relevant de l’économie circulaire directement liés à la transition alimentaire (lutte contre le gaspillage alimentaire, etc.) ;
  • Lieux contribuant à la cohésion sociale portant une dynamique forte liée à la transition alimentaire (tiers-lieux nourriciers, food-lab, food-studios, cuisines partagées, etc.)

Les projets devront présenter un modèle économiqueviable et un besoin de financement suffisant (de plus de 500 000€), pour envisager un co-investissement de la Banque des Territoires.

Sont exclus de l’AMI les projets portant sur :

  • Des outils d’abattage,
  • L’acquisition de foncier agricole uniquement, 
  • Des besoins immobiliers uniquement, 
  • La production de bioénergie (méthanisation) uniquement,

Sontéligibles à cet AMI les structures qui placent l’utilité sociale et environnementale au cœur de leur action, à savoir :

  • Associations 
  • Coopératives (SCIC, SCOP, etc.)
  • Sociétés commerciales d’utilité sociale (ESS, ESUS, sociétés à mission, …)
  • Structures de l’insertion par l’activité économique et/ou du secteur du travail protégé et adapté
  • Entreprises publiques locales

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Dernière modification de cet article : 23 décembre 2024