Les députés ont adopté, le 16 avril lors de l’examen en séance publique du projet de loi Climat, un amendement renforçant les objectifs d’approvisionnement de la restauration collective fixés par la loi Egalim. Ainsi en plus des 50% de produits durables et de qualité dont au moins 20% de bio, au moins 60% des viandes bovines, porcines, ovines et de volailles, ainsi que des produits de la pêche devront être «de qualité» au sens de la loi Egalim (bio, HVE, signes de qualité, etc., auxquels les députés ont ajouté les produits issus du commerce équitable lors de l’examen en commission spéciale). «C’est un objectif très ambitieux attendu des filières», a argumenté Célia De Lavergne en défendant son amendent qu’elle a présenté comme le pendant de la mise en place des repas végétariens. Le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a émi un «avis très favorable» à cette mesure estimant que proposer de la viande de qualité en restauration collective est «la priorité des priorités». Par ailleurs, les députés ont adopté des amendements de la rapporteure et des socialistes avançant de trois ans la date à partir de laquelle les produits issus de la certification environnementale devront obligatoirement être de niveau 3 (soit HVE) pour pouvoir figurer dans la liste des 50% de produits de qualité servis en restauration collective.


Dernière modification de cet article : 12 septembre 2024