La transition alimentaire nécessite de dépasser le cercle des militant.es : les personnes concernées par les injustices alimentaires (en précarité, paysan.es…) doivent avoir une place centrale dans ce mouvement. Si des projets et initiatives visant un droit à l’alimentation se multiplient, ils restent limités en nombre et en ampleur.

Nous devons changer d’échelle, et pour cela ouvrir de nouveaux espaces de soutien aux initiatives : diffuser de l’information, créer des outils d’éducation populaire sur l’alimentation, multiplier les occasions où les habitant.es se réunissent, parlent et proposent. Fondé en 2023, ce projet trouve son origine dans différentes actions, dont celles engagées en faveur de la démocratie alimentaire dans le cadre du programme Territoires à VivreS. Il est aujourd’hui porté par l’UGESS, le Secours Catholique, le Réseau CIVAM et Aequitaz qui invitent à les rejoindre.

Première étape pour le collectif, la Carav’Alim parcourt la France afin de recenser les dynamiques de territoires, évaluer les besoins et mobiliser les personnes concernées par les injustices alimentaires ainsi que les structures engagées sur les thématiques d’alimentation durable, de justice et de démocratie alimentaire. Elle a pu ainsi faire escale dans une dizaine de territoires pour animer des ateliers de co-construction tels que Romans-sur-Isère, Marseille, Lyon, Strasbourg, Tournus, Brest ou Toulouse.

L’ambition : politiser les questions d’alimentation à travers des processus d’éducation populaire et contribuer à un mouvement social autour du droit à l’alimentation.

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Dernière modification de cet article : 21 août 2024