L’agriculture française, et en particulier l’élevage, est confrontée à plusieurs défis parmi lesquels :
• le maintien du nombre de fermes et d’actifs agricoles ;
• la nécessité d’accélérer leur transition pour généraliser les pratiques agroécologiques.
Une des potentielles solutions à enclencher pour répondre à ces défis, avant qu’il ne soit trop tard, est la restructuration-diversification des fermes.
Nous définissons la restructuration-diversification comme la reconception des exploitations agricoles à travers la réorientation de la conduite de l’activité, de la production principale, de l’usage des terres et des bâtiments. La réorientation du système agricole se traduit généralement par la déspécialisation, c’est-à-dire par un arrêt de la mono-production, au profit d’une diversification des productions mises en place sur la ferme, et par l’adoption de pratiques agroécologiques.
Quels avantages environnementaux et socio-économiques représente la restructuration-diversification ? Comment la mettre en œuvre et à quel coût ? Quel est le rôle des politiques publiques pour favoriser sa généralisation à l’échelle des exploitations et pour adapter les filières en conséquence ? Dans cette nouvelle étude, la Fondation pour la Nature et l’Homme, Terre de Liens et la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique explorent ces questions.
Dernière modification de cet article : 10 octobre 2024